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CODE & SYSTÈME CLOS
12 Avril – 1er Juin 2013
Sandra Aubry & Sébastien Bourg / Frédérique Barré / Yasmina Benabderrahmane / Bettie Nin / Célia Nkala / Jérôme Pourcel / Keen Souhlal / Claire Trotignon / Estelle Vernay
Bettie Nin - Welcome, A key under lock and key, 2013
Verre, huile minérale, résine, clé, chaîne, cadenas, 37 x 25 x 25 cm
Keen Souhlal - Numerus clausus, 2013
Gaufrage sur papier, 21 x 29,7 cm
Sandra Aubry et Sébastien Bourg - A titre informatif, 2011
Métal, peinture, 120 x 36 x 4 cm
Sandra Aubry et Sébastien Bourg - Systeme maccormick”-5, 2012
Graphite sur papier arches, encre carbone, impression sur calque, 40 x 50 cm
Célia Nkala - Objet confisqué n°1, 2013
Porcelaine, laiton
Vue de l'exposition
Jérôme pourcel - Faites-le vous-même (Auto-portrait), 2010
Sérigraphie et crayon sur papier, 40 x 40 cm
Vue de l'exposition
Les notions de Code et de Système clos ont la particularité de faire converger une multitude de conceptions, de formes, de sentiments et d’actions associées. Le Code, qu’il soit appréhendé de manière raisonnée ou intuitive, requiert une participation active (décryptage, adhésion / transgression d’une convention).
Le Système clos est une pure construction de l'esprit dont les éléments forment à la fois l’esthétique, le principe et la conclusion. Dans les deux cas, l’artiste définit ses propres règles, principes ou contraintes, élaborant alors une dialectique personnelle : - Ouverte, rationalisée, pouvant être perçue comme tentative de communication ; - Ou close, sans contenu informatif et soustraite de toute réalité. L’abstraction qui en découle permettant d’envisager une symbolique contenue et d’appréhender la mythologie personnelle de l’artiste.
Les objets abordent la dimension confiscatoire liée au concept de code. Bettie Nin en propose une métaphore augmentée et nous confronte à une dichotomie entre contenu et contenant : action et contrainte, volonté et réalité effective. Le système mis en place rendant vaine toute tentative et même tout motif d’ouverture.
Les objets en porcelaine de Célia Nkala voient leur nature utilitaire contrariée par des verrous, cadenas et autres systèmes arbitraires, imposant au futur utilisateur de faire le choix de l’utilité ou celui de la vanité. Dans certains cas, accepter le système induit par l’artiste aboutit à la destruction simultanée de l’objet.
Partant de photographies existantes, Jérôme Pourcel interroge la notion de représentation grâce à un système de codage, ici délégué à l’outil informatique. Chaque pixel de l’image étant représenté par un nombre correspondant à une intensité de gris, le portrait reste à l’état de concept. Le spectateur est donc appelé à suivre la méthode suggérée par l’artiste ou à lui préférer la perception abstraite d’une réalité photographique.
Frédérique Barré élabore quant à elle un système sans message où la contrainte est à la fois définie et assumée par elle-même au cours d’une performance numérique d’une durée de huit heures, proche du cérémonial méditatif.