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WELCOME TO
8 Février - 6 Avril 2013
Ludivine Sibelle / Keen Souhlal / Coraline De Chiara Estelle Vernay / Célia Nkala / Sandra Aubry Sébastien Bourg / Taizo Yamamoto
Bettie Nin - Welcome, 2011 - Paillasson, canard naturalisé 100 x 110 cm
Vue d'exposition
A gauche : Tapis 'Fakir' de Célia Nkala - A droite : Dessins de Taizo Yamamoto
Ludivine Sibelle - Variation #1, 2007 - Tirage jet d'encre brillant, 35 x 50 cm
Célia Nkala - Nature courbe, 2011 - Tirage lambda, 40 x 50 cm
vue d'exposition
Célia Nkala - Porte #1, Série Delta, 2012
Tirage Lambda sur aluminium , techniques mixtes 30 x 50 cm
Keen Souhlal - Paysage redressé, 2009
Photographie argentique, 60 x 70 cm
Vue d'exposition
Welcome to Perception Park : Slogan, invitation, ticket d’entrée. Le mot "Park" contient la notion d’espace clos, celui de la galerie que les artistes investissent pour la première fois, autant que l’idée de perspective, d’ouverture et d’infini.
Parc naturel, friche, jardin, Eden, la première série d’images rend compte d’une nature mystique. Chaque œuvre, régie par une symbolique propre, évoque " l'entre-deux ", l’état transitoire, jusqu'à être elle même envisagée comme une porte de passage.
L’évocation du Parc se poursuit par analogie avec les photographies de Keen Souhlal. Le parc d’attractions, vidé de son caractère festif, est figé par une approche frontale et analytique, une vision précise, tentant de convertir la notion de fantasmagorie en une image nette et synthétique.
Les engrenages immobiles se dressent alors comme les simples supports d’une distraction spectrale. Puis la vision se trouble par un ensemble d’instantanés narratifs.
Les photographies à la facture cinématographique de Ludivine Sibelle et le film "Se dire adieu" d’Estelle Vernay (Saccade, alternance de mots et de souffles, d’informations périphériques, de décors atmosphériques et de black- out) semblent extraits d’un univers post-apocalyptique. Le récit est marqué par l’absence de données contextuelles, plongeant le spectateur dans un état de tension latente, une nébuleuse au magnétisme sourd, suggérant la seconde acception du mot "attraction".
La promenade est également ponctuée de rencontres avec la figure animale : objets hybrides ou animaux mutants, mêlant matière brute et matériaux manufacturés. L’objet usuel tend à devenir volume chimérique, questionnant le principe de fonctionnalité.
Les natures mortes "Shawarmas" de Taizo Yamamoto poursuivent le processus de désincarnation, de transformation de l’animal, jusqu'à révéler sa matière première : Viande-totem, piquée et suspendue, tel un trophée.